L'absence du portier Camerounais contre la serbie a choqué le monde du football,et les fans des lions indomptables. Les raisons "disciplinaires" dont fait allusion le sélectionneur ne passent pas dans les oreilles de certains journalistes qui suivent la compétition sur place au Qatar. Joint au téléphone par notre rédaction, nous avons pu tirer en exclusivité les vraies raisons qui ont écartées le gardien de l'inter Milan du groupe à quelques heures du match crucial contre les Serbes.

"En réalité, André n'a que fait suggérer à son coach certaines observations lors de la réunion avec les cadres du groupe. Onana a soufflé à Song qu'il souhaitait l'association Choupo-Aboubakar à l'attaque et que ça peut faire quelque chose de bien.Mais, le manager a refusé de prendre cela en considération.Bien plus, il s'est plus tôt contenté de critiquer le jeu d'Onana en estimant qu'il monte trop, touche assez de ballons, et que le joueur devrait changer son style de jeu.Ce que Onana a carrément refusé, et a suggéré à l'entraîneur de quitter le groupe si c'était lui le problème.Face à cette mésentente, le président de la fédération n'a pas réussi à ramener les deux parties, mais s'est plus tôt contenté de conforter Song dans sa position. D'ailleurs, après le match on a remis à Onana son billet retour au pays. Mais un coup de fil venant de Yaoundé a intimé l'ordre au staff de tout surseoir, de tout faire pour l'intégrer et de le voir jouer contre le Brésil. Donc sauf autre changement, il sera dans les cages vendredi, d'ailleurs il va s'entraîner avec l'équipe tout à l'heure..."nous révèle ce confrère qui a préféré garder l'anonymat. Peu avant l'affiche contre la Serbie lundi, les camerounais ont appris avec consternation l'absence de l'un des meilleurs gardiens de cette compétition. Une absence qui a eu des répercussions sur l'issue du match (3-3). La tanière, avons nous appris vit des moments de crise et certains n'hésitent pas à jeter d'autres à la vindicte. Les lions attendent jouer leur match du siècle ce vendredi à 20h (22h à Doha) contre le Brésil, et tout cela dans un climat désespérant.