Le journal Le MONDE est revenu sur la gestion des 7 mois du président de la FECAFOOT. Le moins que l'on puisse dire est que la gestion de l'ex capitaine des lions indomptables du Cameroun, est critiquée avec véhémence par deux journalistes, dont l'un fut son directeur de campagne, et le 2e, membre du comité exécutif suspendu.
Cela pourrait paraitre bizarre, mais en 8 mois passés à la tête de la FECAFOOT, samuel Eto'o n'est pas qu'adulé, mais aussi fortement critiqué. Le nouveau président élu en décembre 2021 est la cible de plusieurs critiques, tant à l'intérieur de la fédération qu'à l’extérieur. Sa gestion fait l'objet de débat, et les plus virulents vont à l'attaquer dans son bilan des 8 premiers mois.
Jean Bruno Tagne
Dans une récente sortie chez les confrères du journal LE MONDE, son ex directeur de campagne, jean Bruno Tagne fait de grosses révélations en parlant de la manière dont le dirigeant manage son personnel et la fédération. Le moins que l'on puisse dire est que ce management est personnel selon le journaliste, et plus loin l'actuel président n'écoute personne, n'intègre presque personne dans ses décisions, y compris les membres du comité exécutif. Une attitude dangereuse pour un président qui a été élu sur la base d'un programme, qui jusqu'ici tarde à être véritablement implémenté. Le cas des sponsors qui jusqu'ici restent invisibles, à l'exception de ceux déjà là." A ce rythme, on peut se demander s'il tiendra jusqu'à la fin de son mandat" lance jean Bruno, son ex partisan. Une sortie sèche et sans embage qui met à nu la gestion opaque, fermée et personnelle d'un dirigeant qui a toujours prôné la transparence. Et Tagne n'est pas seul dans son observation.
Guibaii Gatama
L'ex membre du comité exécutif suspendu, enfonce le clou. Le directeur de publication du journal L'œil du Sahel évoque la légalité d'Eto'o à la tête de la fédé." ...il a été condamné par la justice Espagnole à 22 mois de prison dans le cadre d'une affaire de fraude fiscale. Or l'article 36 de nos statuts rappelle qu'un candidat est inéligible à partir du moment où il a été condamné à une peine définitive privative de liberté, assortie de sursis simple...la fédération n'a plus de président légal" avance le journaliste. Des réactions certes qui peuvent aussi faire l'objet de critique, car les deux intervenants selon plusieurs observateurs sont des ex collaborateurs frustrés, et qui veulent se faire voir. Le premier n'aurait pas été récompensé après l'élection d'Eto'o, et le 2e "chassé" pour ses positions tribalistes et régionalistes, des fléaux qui heurtent l'actuel locataire de TSINGA, qui a vite fait de se débarrasser.