C'est ce qu'on pourrait qualifier de fin de cycle.L'élimination du Nigeria au stade des demi finales par le Maroc sonne comme un cataclysme, pour une sélection 11 fois détentrice du trophée et qui a participé à presque toutes les finales de cette compétition, à l'exception de celles de 2008, et 2012 en Guinée Equatoriale.

Hors mis 2008, et 2012 deux trophées remportés par le Nzalang National féminin de Guinée, le Nigeria a remporté toutes les éditions organisées depuis 1991.Les Super Falcons "marchaient sur l'eau" depuis plusieurs décennies en afrique, en remportant tout sur son passage.Détenteurs du dernier sacre en 2018, les Super Falcons étaient les grands habitués des finales de CAN.Mais, c'était sans compter sur la détermination des Lionnes de l'Atlas lors de cette 14e édition.

Lionnes Atlas: un groupe créé pour gagner?

Tout porte à le dire, si l'on s'en tient à leur parcours depuis cette 14e édition que leur pays organise pour la première fois.Après un parcours "immaculé" à la phase de poule, victoire contre le Burkina Faso, l'Ouganda, et le Sénégal, elles se passent aussi du Botswana sans grande difficulté en quart de finale.Le groupe Marocain réalise presqu'un miracle en demi finale, en disposant de la ténante du titre à l'épreuve incertaine des tirs au but(5-4;1-1).Une qualication Marocaine qui prouve et recompense le long travail qu'abat le staff technique, conduit par l'international français Ronald Pedros, ancien entraineur de la section féminine de l'OL en france avec laquelle il est champion d'Europe, et plusieurs championnats de france remportés.La formation du Maroc affronte pour la première fois en finale, les BANYANA BANYANA d'Afrique du Sud qui disputent leur énième finale, après celles de 1995, 2000, 2008, 2012, et 2018.