La Coupe d’Afrique des Nations dames, qui se joue actuellement au Maroc, est un prétexte suffisant pour mener une réflexion profonde sur cette catégorie.

Le football féminin à l’échelle continentale est le parent pauvre de l’activité. Certes, l’on considère qu’il est en promotion. Mais, cela ne suffit pas, à ne point lui accorder le même intérêt, que celui des hommes. Le sectarisme est perceptible à tous les niveaux. Le traitement accordé à ce genre humain est loin de satisfaire. Il ne faut pas être aveugle, pour le constater.

En nous appuyant sur le classement Fifa, rendu public le 17 juin 2022, des constats troublants jaillissent, en ce qui concerne le Continent.

Des chiffres, en conformité avec la réalité, indiquent que dans ce classement, 43 pays africains sont affiliés à la Fifa sur 178 pays.

Ainsi :

• dans la tranche des 50 premiers pays, seul le Nigéria est 39e ;
• la tranche qui va de 51 à 100, 11 pays africains s’y trouvent ;
• dans la tranche allant de 101 à 150, l’on retrouve 15 pays africains ;
• la tranche de 151 à 178, 16 pays sont issus de la zone Caf.

C’est sur cette dernière tranche, que se pose davantage le problème. Dans les 27 dernières Nations, 16 sont africaines.

Le constat est clair et limpide. La restructuration dans l’organisation et fonctionnement de cette catégorie du football est un impératif.

Nul ne peut rester indifférent, à la vue de ce qui se passe et se fait jusqu’ici.

Il est vrai que des petits pas sont faits en direction du football féminin, mais ils restent très en deçà des attentes.

Ailleurs qu’ici, les gens travaillent à relever tous les défis qui interpellent la bonne gestion et la volonté à toujours mieux faire.

Le niveau actuel du football féminin à l’échelle continentale, présente des limites énormes, à ne point s’endormir sur ses deux oreilles.

À ce sujet, il ne se fait pas tard à faire vite, et non à vite faire, comme c’est le cas échéant… pour ce que démontre le niveau actuel de la Can au Maroc.